Donald Trump remporte l'élection présidentielle américaine. Le candidat républicain a décroché quatre « swing states » face à Kamala Harris selon les estimations de l'agence Associated Press. Actuellement, l'ancien président est crédité de 277 grands électeurs, contre 224 pour la vice-présidente démocrate. Les marchés réagissent à ce basculement en attendant les résultats définitifs.

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• Impact immédiat : hausse du dollar, des taux américains et record pour le bitcoin. Les premiers effets se font sentir sur le dollar, qui s'apprécie de plus de 1,3 % face aux devises majeures, tandis que l’euro chute brièvement sous 1,075 dollar. Parallèlement, le rendement des obligations américaines à 10 ans grimpe au-dessus de 4,4 %, les investisseurs craignent qu'une administration Trump engendre une dégradation des finances publiques. Le bitcoin franchit également un nouveau record à 75 000 dollars, stimulé par les promesses du président de faire des États-Unis un centre névralgique pour les cryptomonnaies.

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• À Wall Street, les contrats à terme anticipent une ouverture en forte hausse, avec des gains prévus de plus de 2 % pour le Dow Jones et le S&P 500. Ce rebond témoigne de l'optimisme face à la victoire annoncée de Donald Trump, perçue comme un signal de continuité dans les politiques pro entreprises. Le VIX chute de manière significative à près de 15, indiquant une baisse des incertitudes à court terme. Les marchés semblent rassurés par la perspective de politiques favorables aux entreprises et à la croissance.

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• En Europe, les marchés affichent une hausse mesurée, mais la prudence persiste. Le CAC 40 progresse de 1,2 %, le DAX et le FTSE sont également dans le vert. Les investisseurs européens, bien qu’encouragés par ce résultat, redoutent une politique commerciale protectionniste et des tensions géopolitiques, notamment en raison des changements de politique de l'OTAN. Le nouveau président des Etats-Unis pourrait renforcer les barrières douanières, notamment avec une taxation de 10 à 20 % pour les produits européens, impactant particulièrement les secteurs technologique et automobile.

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• Pour les investisseurs européens, la victoire de Trump pourrait accentuer la volatilité des marchés, surtout si les politiques « America First » se concrétisent par des restrictions commerciales. L'appétit pour les actifs américains pourrait aussi peser sur l’attractivité des placements européens. La hausse des primes de risque outre-Atlantique pourrait freiner les investissements dans les entreprises européennes, et déstabiliser de nombreuses économies.

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• Avec la victoire de Donald Trump et la majorité républicaine confirmée au Sénat, l'attention des marchés se porte désormais sur la course à la Chambre des représentants. Une majorité démocrate pourrait limiter la marge de manœuvre de la Maison Blanche. Dans ce scénario de Congrès divisé, l'absence de réformes fiscales ambitieuses pourrait réduire les attentes de soutien supplémentaire à l’économie américaine, modérant ainsi la dynamique haussière des marchés d'actions sur laquelle misent de nombreux investisseurs.