Lors de l’Assemblée générale extraordinaire du 9 septembre, 98,97 % des actionnaires ont approuvé la nomination de Luca de Meo en tant que directeur général (CEO), marquant un vote de confiance fort et explicite de la communauté actionnariale.

Cette nomination s'inscrit dans une réforme de gouvernance : François-Henri Pinault conserve le rôle de président du conseil tandis que Luca de Meo prendra ses fonctions le 15 septembre 2025.

Les enjeux majeurs :
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1. Redresser des performances financières avec un premier semestre 2025 en berne  :

-15 % de chiffre d’affaires

-39 % de résultat opérationnel (à 969 M€)

Gucci, emblème du groupe, continue de chuter avec -25 % de ventes sur le trimestre, impactant plus de la moitié des revenus et environ deux tiers des profits opérationnels.
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2. Alléger un endettement élevé :

La dette nette s’établit à 10,5 milliards d’euros en fin 2024, un désendettement et une optimisation du bilan sont nécessaires. Plusieurs mesures sont envisagées : vente d’actifs immobiliers, fermeture d’environ 80 magasins, et réduction ciblée des coûts.
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3. Restructurer et repositionner les marques :

Luca de Meo a clairement annoncé une action rapide et déterminée, avec des décisions fortes à prendre d’ici la fin de l’année : rationalisation, réorganisation et repositionnement de certaines maisons sont au programme. Un nouveau plan stratégique sera présenté courant printemps 2026, mais les premières initiatives sont déjà attendues d’ici la fin de 2025.
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4. Restaurer la confiance des marchés :

L’arrivée de Luca de Meo a suscité une hausse de 33 % du cours de l’action, malgré un scepticisme croissant des vendeurs à découvert, il peut s’appuyer sur une réputation de redresseur, notamment chez Renault avec la stratégie « Renaulution », et est perçu comme un changement stratégique majeur par les analystes.

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Kering entre dans une nouvelle ère structurante avec une gouvernance rénovée, symbolisée par l’arrivée de Luca de Meo comme premier CEO externe depuis deux décennies, validée avec une très forte majorité.

Face à lui, une feuille de route exigeante, articulée autour de désendettement, rationalisation opérationnelle, repositionnement des marques et restauration des performances financières.

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